Le rosier est une plante peu épuisante pour les sols, sauf pour l’azote. Quels engrais pour rosiers choisir ?
Planter des rosiers, conséquence sur vos sols
En effet, une plantation de rosiers emprunte seulement, par are et par an :
- 400 à 500 grammes d’azote
- 100 à 150 grammes de potasse
- 100 grammes d’acide phosphorique
Un excès d’acide phosphorique dans le sol ne peut qu’être un avantage, l’action des engrais azotés étant dans ce cas plus sensible.
Il n’en est pas de même de la potasse, dont un excès sous forme assimilable peut causer non seulement un ralentissement de la végétation, mais encore des troubles fonctionnels et jusqu’à une sorte de chlorose potassique.
Quant à l’azote, il est de toute nécessité qu’une terre plantée en rosiers en soit abondamment pourvue, et que ces arbustes en trouvent constamment à leur disposition sous forme assimilable. C’est, en effet, l’élément dont les rosiers font la plus grande consommation.
La végétation des rosiers commençant aux premiers beaux jours, pour ne prendre fin qu’au milieu de l’automne, on conçoit facilement l’importance d’une réserve d’azote, et d’une nitrification régulière et prolongée des substances azotées.
L’humus agit non seulement par les réactions chimiques qu’il provoque, mais encore en retenant les nitrates sur lesquels le pouvoir rétenteur des terres est nul. Dans un sol pauvre en humus, les nitrates et les nitrites sont entraînés en pure perte dans le sous-sol par les pluies et les arrosages.
Le défoncement d’un sol lui permet de constituer, par un phénomène bien connu de capillarité, des réserves importantes d’eau; réserves dont profitent, d’abord les plantes, et qui contribuent, à retenir dans les couches supérieures l’azote nitrifié, puisque, ainsi une moins grande quantité d’eau contenant toujours des nitrates est entraînée dans le sous-sol.
De plus le défoncement d’un sol, en l’aérant, facilite l’action des bactéries de la nitrification essentiellement aérobies, et dont le rôle est de transformer, par oxydation spéciale, l’azote ammoniacal en azote nitrique.
Engrais POUR ROSIERS Phosphatés :
Suivant la richesse de votre sol, on pourra enfouir par le labour d’hiver de 2 à 4 kg par are de superphosphate.
Engrais Potassiques :
A n’utiliser que si le sol est très pauvre en potasse. Les sols argileux en sont généralement suffisamment pourvus.
Dose de 2 à 5 kg de sulfate de potasse par are, appliqués en hiver.
Engrais Azotés :
Nous vous conseillons surtout l’azote organique, râpure de cornes, cornes torréfiées moulues, sang desséché; l’engrais est mélangé au sol par le labour d’hiver.
Comme complément, sulfate d’ammoniaque, légèrement enfoui vers février à raison de 2 à3 kg par are, pour les sols non calcaires, et nitrate de soude en mars pour les terrains très riches en carbonate de chaux.
Engrais Magnésiens :
Enfouir annuellement, par le labour d’hiver, 100 grammes de sulfate de magnésie par are.
NB : Ne pas oublier qu’un rosier bien fumé pousse, fleurit, et résiste très bien aux maladies.
En conclusion…
Dès maintenant, mettez un engrais «SPÉCIAL ROSIER» au pied de vos rosiers qui ont été fatigués par l’hiver. Si vous ne l’avez pas encore fait, procédez à la taille de printemps et veillez à arroser vos rosiers par temps sec.
Merci beaucoup pour les renseignements
Je suis à l écoute de tout conseil pour embellir mes rosiers qui sont envahies de pucerons verts malgré ma pulvérisations savon noir
Bonjour
Nous vous invitons à lire notre article https://blog.roses-guillot.com/maladies-rosiers-quels-traitements/
Vous y trouverez des conseils contre les pucerons. 😉
Bonne lecture et bon jardinage !
la Maison Guillot®